Un texte web ne peut pas être un « cul-de-sac », une boîte sans issue qui ne permet pas de rebondir sur d’autres contenus tout aussi intéressants. Les liens hypertexte permettent d’accéder à ces compléments de lecture appréciés des internautes, une interactivité qui impose certaines règles.

Les règles pour l’interactivité

1°) Présence/absence de liens hypertexte
– Si contenu court (brève, article inférieur à 1 500 signes / 250 mots) : pas de lien.
– Autres formats : liens systématiques.

2°) Nombre de liens : 2-3 liens au maximum dans un article moyen, 3 à 5 liens dans un article long. Pour les dossiers, prévoir une rubrique Sélection de liens.

3°) Place du lien :
–      pas de lien dans les chapeaux ou les intertitres ;
–      pas de lien en tout début d’articles ou trop près les uns des autres ;
–      liens directement utiles pour la lecture : dans le texte ;
–      liens d’approfondissement (vers d’autres contenus en archives, vers des ressources documentaires externes, vers des documents à télécharger) : en fin d’article.

4°) Support/édition du lien :
– Pour rester lisible, le lien doit rester court, 4-5 mots maxi.
Exemple : Le laboratoire a publié son rapport d’activité 2017.
– Pour être compréhensible et incitatif, le lien doit indiquer clairement vers quoi il renvoie, éventuellement mentionner les contraintes (format numérique, langue…)
Exemple : Consulter le classement mondial des meilleures universités pour ingénieurs (PDF, en anglais).

5°) Destination du lien
– Un lien ouvre systématiquement une nouvelle fenêtre pour ne pas « écraser » la page d’origine.
– Un lien renvoie vers une page web précise (pas la page d’accueil d’un site).

 

Les règles pour l’interaction

L’interactivité peut aller bien plus loin qu’un simple clic et chercher à déclencher chez l’internaute une action spécifique après la simple lecture. Il devient alors de réfléchir à cette interaction et de lui proposer des actions complémentaires (call to action) :

les likes et le partage : si votre sujet est apprécié, il sera repris et diffusé par l’internaute sur les réseaux sociaux. Surveillez ces réactions et répondez éventuellement à certaines d’entre elles sur les réseaux ;

les commentaires : sur certains contenus, proposez aux internautes de laisser des commentaires. Ils sont toujours soumis a priori à votre validation. Ils appellent une réponse de votre part. les articles les plus commentés peuvent ensuite être mis en avant ;

l’expression d’opinion : sur des sujets sensibles, l’internaute peut être désireux de donner son opinion. Sur certains contenus, proposez un sondage avec une question fermée (oui/non). Le web permet de recueillir un grand nombre de votes qui illustreront l’intérêt de votre sujet. Les résultats du vote peuvent conduire à une réaction de votre part avec un sujet de rebond ;

l’appel à témoignage : sur la plupart des sujets, les internautes peuvent enrichir le propos en apportant leur témoignage. N’hésitez pas à lancer un appel dans ce sens à la fin de votre sujet : ces témoignages viendront l’enrichir et continueront à le faire vivre après la publication du sujet.

Sur les sites de l’EPFL, quelques exemples :

* Ascension éclair pour GRZ Technologie : utilisation pertinente des liens.
* Camipro, votre carte multifonction sur le campus : utilisation pertinente des liens.

Ailleurs, quelques bonnes pratiques
* Imperial College London – Article London Air Pollution : utilisation pertinente des liens.
* University of Chicago – page History : utilisation efficace (lisibilité) des nombreux liens.